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Retraite par répartition : définition

définition retraite par répartition

Il était une fois… la Retraite ! Une étape incontournable dans la vie de tout travailleur (fatigué) acharné. Elle est peut-être encore loin pour toi, et pourtant tu ne cesses d’en entendre parler depuis ta plus tendre enfance. Entre répartition, capitalisation, cotisations et régimes complémentaires, c’est parfois compliqué de savoir où donner de la tête. Et pas plus tard qu’au printemps, voilà que le président Emmanuel Macron remettait le sujet sur le tapis à coup de réforme et de 49,3. Mais es-tu sûr(e) de savoir comment fonctionne ce mystérieux système de retraite par répartition en France ? Allez, n’aie pas peur, Uptimi t’emmène explorer l’intérieur de cette complexe mécanique sociale !

Comment fonctionne le système de retraite par répartition ?

C’est en 1910 qu’est née la première loi sur la retraite par répartition en France. Mais c’est seulement en 1945, après la guerre mondiale, qu’un tournant majeur a eu lieu avec la création de la Sécurité sociale. C’est à cette période que Pierre Laroque, alors commissaire aux affaires sociales, a établi le minimum vieillesse. 

En effet, le « décret Laroque » a eu pour but de garantir un niveau de vie décent aux personnes âgées. Dans cette quête d’amélioration des droits sociaux des travailleurs, une autre figure éminente de l’époque, René Belin, a joué un rôle capital. Membre du Parti communiste français et ancien sous-directeur de la CGT, il participe aux luttes syndicales et aux négociations pour défendre les droits des travailleurs et leur droit à une retraite digne. Encore actif à notre époque, le système de retraite par répartition repose sur deux principes de solidarité.

Solidarité intergénérationnelle

Si tes grands-parents se cotisent pour tes étrennes à Noël, toi tu cotises chaque mois pour payer leur retraite. En résumé : « un petit peu pour moi, un petit peu pour les vieux ». Voilà le principe de base de la retraite par répartition. Mais regardons ça plus en détail. 

Les actifs, toi inclus, perçoivent chaque mois un salaire brut. Sur ce salaire brut sont prélevées des cotisations. Tu sais, les petites lignes de ta fiche de paie qui ressemble à une équation impossible à résoudre ? Eh bien, parmi elles se trouve la ligne CSG (Contribution Sociale Généralisée). 

Instaurée en 1991, cette contribution représente le montant des cotisations versées aux différents organismes tels que la Sécurité sociale, l’assurance chômage et… la caisse de retraite ! Ce principe fonctionne sur un système de roulement. En effet, les cotisations sont gérées collectivement et immédiatement reversées pour financer les pensions de retraite actuelles. Et lorsque viendra ton tour de passer du côté obscur (pas de la force, mais de la retraite), le montant de ta propre pension de retraite sera calculé en fonction de ton salaire moyen et de ta durée de cotisation. 

Solidarité socioprofessionnelle

Chaque catégorie socioprofessionnelle dispose de son régime de retraite dédié. En tant que salarié, tu cotises pour la caisse de retraite dont tu dépends. Et si tu as bien suivi jusque-là, puisqu’on parle répartition et solidarité… tes cotisations sont directement versées aux retraités qui dépendent de la même catégorie que toi ! Pour que tu y voies plus clair, voici une (petite) liste des principales caisses de retraite en France :

  • La CNAV (Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse) : Il s’agit du régime général qui gère les pensions de retraite de base de la majorité des salariés du secteur privé.
  • La MSA (Mutualité Sociale Agricole) : elle gère le régime de retraite des agriculteurs et des exploitants agricoles. Elle s’occupe également de la protection sociale des professionnels du monde rural.
  • La RATP (Régie Autonome des Transports Parisiens) : La compagnie dispose de sa propre caisse de retraite pour gérer les pensions de ses employés.
  • La SCNF (Société Nationale des Chemin de Fer français) : en plus de faire grève tous les quatre matins comme leurs collègues de la RATP, les employés du secteur ferroviaire disposent eux aussi de leur propre caisse de retraite.
  • La CIPAV (Caisse Interprofessionnelle de Prévoyance et d’Assurance Vieillesse) : elle gère le régime de retraite des professions libérales, comme les avocats, les médecins, les architectes, etc.

Il y en a de nombreuses autres, telles que la CNBF (Caisse Nationale des Barreaux Français), la CARPIMKO (Caisse Autonome de Retraite et de Prévoyance des Infirmiers, Masseurs-Kinésithérapeutes, pédicures-podologues, Orthophonistes et orthoptistes), la CARCDSF (Caisse Autonome de Retraite des Chirurgiens-Dentistes et des Sage-Femmes) et enfin la CAVEC (Caisse d’Assurance Vieillesse des Experts-comptables et des Commissaires aux comptes). 

Ça fait beaucoup à encaisser, on comprend. Mais ce n’est pas tout. Parce qu’en plus du régime de base, il faut ajouter le régime de retraite complémentaire. Tout comme le régime de base, il est obligatoire. Qui a dit que le système de retraite français était simple ?

  • L’ARRCO (Association pour le Régime de Retraite Complémentaire des Salariés) : elle gère le régime de retraite complémentaire des salariés du secteur privé. Les cotisations sont versées à la fois par l’employeur et par le salarié.
  • L’AGIRC (Association Générale des Institutions de Retraite des Cadres) : c’est imprononçable, mais ce qu’il faut retenir, c’est que ça concerne la retraite des cadres.
  • L’IRCANTEC (Institution de Retraite Complémentaire des Agents Non titulaires de l’État et des Collectivités publiques) : c’est la complémentaire des contractuels de la fonction publique et du personnel hospitalier.

(On va arrêter le listing là, c’est bien suffisant). Contrairement au régime de base, le régime Agirc-Arrco utilise un système de points pour calculer les pensions complémentaires. Chaque cotisation versée par le salarié génère un certain nombre de points. Au moment du départ en retraite, le total des points accumulés est multiplié par la valeur du point pour déterminer le montant global de la pension à verser. À titre d’exemple, la valeur de service d’un point Agirc-Arrco cumulé après janvier 2023 est de 1.3498 €.

Un système plafonné

Le système de retraite par répartition prévoit des limites sur les revenus pris en compte pour le calcul des cotisations et des prestations. Les plafonnements sont mis en place pour assurer une certaine équité dans le système. Ainsi, les travailleurs qui ont cotisé sur la base d’un revenu modeste conservent la garantie d’une retraite minimum. Cela permet également de garantir un revenu minimum à ceux qui ont connu des périodes d’inactivité professionnelle (chômage, maladie, maternité).

Quelle est la différence entre retraite par répartition et retraite par capitalisation ?

OK, la retraite par répartition est obligatoire, et tout le monde cotise pour tout le monde. C’est même le système de calcul le plus répandu en Europe. C’est merveilleux, nous diras-tu. Mais tu sais quoi ? Il en existe un autre : le système par capitalisation. Ah bon ? D’accord, mais c’est quoi la différence ?

Tout simplement, la retraite par capitalisation, c’est un plan facultatif et… individuel. En plus de mettre tes sous dans le pot commun, tu cotises pour ta propre retraite, sans le dire à personne (ou presque), sur un fonds de pension ou un plan d’épargne.

Ces cotisations sont ensuite investies dans une variété d’actifs, tels que des actions, des obligations, des fonds de placement, ou encore des biens immobiliers, dans le but de faire fructifier l’argent au fil des ans. Le montant accumulé dépendra des cotisations versées, des rendements des investissements et de la durée de l’épargne. La retraite par capitalisation offre une certaine flexibilité et une grande autonomie, car tu décides toi-même comment investir ton épargne et quand prendre ta retraite. 

Quel est le problème essentiel de la retraite par répartition ?

Déséquilibre démographique

Basée sur la solidarité intergénérationnelle, l’équation de ce système de retraite ne peut être pérenne que si le nombre de travailleurs actifs est suffisamment élevé par rapport au nombre de retraités. Or, aujourd’hui, le problème essentiel de la retraite par répartition réside dans le déséquilibre démographique que la France (comme de nombreux autres pays) rencontre ces dernières années. En d’autres termes : « les calculs sont pas bon, Kévin ». Et les grands facteurs responsables de ce déséquilibre sont :

  • Le vieillissement de la population : si les progrès de la médecine permettent d’allonger l’espérance de vie, ils contribuent également à l’augmentation de la population de retraités. De plus, l’allongement de l’espérance de vie entraîne une augmentation de la période de retraite pour chaque individu. Les retraités bénéficient donc de leurs pensions pendant une période plus longue, ce qui accroît les besoins de financement.
  • La baisse de la natalité : si les gens font aujourd’hui moins de bébés, cela réduit la base des cotisants potentiels. Moins de jeunes entrant sur le marché du travail signifie moins de cotisations pour financer les retraites. À titre d’exemple : en 1950, on comptait 4 actifs par retraités, alors qu’aujourd’hui, ce nombre est réduit à 1,7 actif par retraité. Chaque actif devra alors supporter un fardeau plus lourd pour financer les pensions de retraite, ce qui peut entraîner une augmentation des taux de cotisation. 

Une durée de cotisation toujours plus réduite

En plus de ces facteurs majeurs, il faut également prendre en compte que certains actifs commencent à travailler plus tard : études prolongées, périodes de chômage plus longues, réorientation professionnelle… Par conséquent, ils cotisent moins longtemps au système de répartition. C’est non seulement leur propre retraite qui s’en trouvera affectée à l’avenir, mais également celles des retraités actuels qui dépendent d’eux. Ajoutons à cela le nombre toujours plus croissant d’exonérations sociales, et on se retrouve avec un sacré trou dans le budget retraite de l’État. 

Des réformes pour combler les trous

De nombreux pays qui reposent sur ce système de retraite par répartition le constatent : il est aujourd’hui difficile d’envisager d’en sortir. Depuis plusieurs années, les gouvernements français qui se succèdent tentent donc de trouver des solutions pour pallier ce déséquilibre. 

Récemment, Emmanuel Macron a instauré sa réforme des retraites qui consiste à faire reculer de l’âge légal de départ à 67 ans, contre 65 ans auparavant. Le but étant d’augmenter la période de cotisation des actifs. Toutefois, cette réforme reste faillible. En effet, malgré cela, de plus en plus d’actifs décident de prendre leur retraite avant l’âge légal de départ. Les raisons de santé et la pénibilité du travail sont souvent invoquées, pour ne pas citer les politiques de préretraite qui existent dans certaines entreprises. Pourtant, un actif qui part en retraite avant l’âge prévu continuera à percevoir une pension pendant une période plus longue. Et la problématique se creuse davantage : les jeunes actifs auront-ils réellement le droit à une pension de retraite quand viendra leur tour ?

Le bonheur des uns fait le malheur des autres

Si le système de plafond est pensé pour essayer d’avantager les travailleurs modestes, à contrario, la retraite par répartition a tendance à pénaliser les hauts revenus. En 2023, la retraite de base est plafonnée à 1 833 € brut par mois, et ce, quel que soit le montant du salaire pris en compte dans le calcul. Même chose pour le système de retraite complémentaire de l’Agirc-Arrco : 

  • Plafond de cotisation : Au-delà de ce plafond, les cotisations complémentaires ne sont plus prélevées. Le plafond de cotisation est révisé chaque année en fonction de l’évolution des salaires. En 2023, ce plafond est fixé à 3 999 € par mois.
  • Plafond de points : c’est le nombre maximal de points qu’un individu peut accumuler au cours de sa carrière. Il est lié au plafond de cotisation, car plus on gagne, plus on cotise et plus on accumule de points.
  • Plafond de pension : le montant de la pension de retraite complémentaire ne peut pas dépasser un certain seuil, même si un travailleur a accumulé suffisamment de points. 

Assurer son avenir et ses arrières

Si la retraite par répartition est censée t’assurer un revenu minimum de base, comme le dit l’adage : « on n’est jamais mieux servi que par soi-même ». Il n’est donc jamais trop tard pour prendre les devants et te constituer ta propre retraite par capitalisation.

En plaçant ton épargne avec soin, tu peux être assuré de bénéficier d’un revenu confortable pour tes vieux jours. On t’explique comment Uptimi-zer tout ça pour un super complément de retraite :

  • L’assurance-vie a un potentiel souvent négligé. Elle te permettra non seulement d’assurer un revenu à tes proches en cas de décès (on ne te le souhaite pas), mais en versant régulièrement des cotisations sur ton contrat, tu te garantis un capital que tu pourras toucher quand tu prendras ta retraite. Plus tu commences à épargner tôt, plus ton capital aura de temps pour croître.
     
  • Le PER, ou plan d’épargne retraite : C’est la nouvelle coqueluche de la capitalisation ! Le PER te permet d’épargner ton argent avec des avantages fiscaux. En fonction de tes préférences, tu peux souscrire un PER individuel ou collectif. Enfin, tu peux choisir de recevoir ton capital en une fois, ou sous la forme d’une rentre viagère.

Si tu hésites encore entre l’un ou l’autre, ou si tu veux en savoir davantage avant de te décider, n’hésite pas à nous contacter ! Et tu seras même étonné d’apprendre que tu peux aussi fusionner PER et assurance vie. Si, si ! Tu vois, finalement, la retraite, ce n’est pas si compliqué !

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